La seconde partie de la discussion avec Alain Damasio est enfin là ! (Vous pouvez relire la première ici.)
Il y était question de révolte, de volte et de vif, de langage et de poésie, on continue sur la langue, l’expérimentation du langage, mais aussi, et enfin, sur les adaptations du roman : que ce soit la BD (en 5 tomes, chez Delcourt), le projet Windwalkers, (qui était un projet d’adaptation transmédia, visant un long-métrage d’animation, un jeu vidéo et des comics), et bien sûr, le tome 2 de La Horde du Contrevent.
Un bien beau programme, non ?
Et puisqu’il est question en grande partie de La Horde, voici le court résumé de l’éditeur, à propos du livre :
La Horde du Contrevent :
« Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu’un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s’y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d’eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu’en Extrême-Aval ait été formé un bloc d’élite d’une vingtaine d’enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueule, leur vie durant, le vent jusqu’à sa source, à ce jour jamais atteinte : l’Extrême-Amont. Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m’appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l’éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l’azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l’ultime. »
~