Vendredi 6 mai 2016, 18 h.
Caryl Férey est en ébullition, il ne peut pas s’arrêter de bouger.
L’écrivain voyageur, baroudeur par excellence, ne supporte pas l’immobilité. Assis sur sa chaise tournante dans l’arrière-salle de la librairie Ombres Blanches, où ont lieu les rencontres auteurs — récurrentes dans ce foyer de culture —, Caryl Férey ne s’arrête pas un seul instant de pivoter, de bouger, de gesticuler et de captiver la salle avec son parler rock, la gestuelle qui va avec, décontracte.
La rencontre a lieu autour de son dernier polar, Condor, paru aux éditions Gallimard en mars dernier. Le rencard, animé par Jean-Marc Laherrère, est organisé avec le soutien de Polars du Sud. Ça tombe bien, l’intrigue se déroule au Chili.
Renard voyageur
Pour ceux qui auraient eux la mauvaise idée de bouder ses livres, je ne peux que vous inviter à découvrir ce canidé du genre Vulpes. Né à Caen, il parcourt tôt l’Europe à moto et fait un tour du monde à 20 ans, grand voyageur. Auteur de romans policiers et de romans jeunesses, sa fresque des continents débute avec Haka et Utu, un diptyque consacré à la Nouvelle-Zélande, avant de se poursuivre avec Zulu, Mapuche ou encore le moins connu mais non moins brillant récit : Les Nuits de San Francisco (aux éditions Arthaud).
Et avant d’attaquer, voici le résumé de ce bel oiseau — de malheur… ! Le Condor.