Pour la troisième partie de cet entretien, les étudiants du master création littéraire se penchent plus en profondeur sur Faber : le destructeur et l’écriture de son auteur.
Comme souvent chez Garcia, ce roman à idée (ou roman-concept) part d’un postulat sur lequel va se développer le récit. Procédé habituel pour cet écrivain qui aime lier philosophie et aventure. « Et si le temps s’arrêtait ? » : et vous obtenez Les cordelettes de Browser, où les hommes restant sont condamnés à l’éternel présent que l’ont peut manipuler en démêlant en quelques cordelettes.
Pour Faber, qu’en est-il de ce héros nihiliste quittant l’enfance ? Je vous laisse le découvrir…
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Faber : le destructeur
«Nous étions des enfants de la classe moyenne d’un pays moyen d’Occident, deux générations après une guerre gagnée, une génération après une révolution ratée. Nous n’étions ni pauvres ni riches, nous ne regrettions pas l’aristocratie, nous ne rêvions d’aucune utopie et la démocratie nous était devenue égale. Nous avions été éduqués et formés par les livres, les films, les chansons – par la promesse de devenir des individus. Je crois que nous étions en droit d’attendre une vie différente. Mais pour gagner de quoi vivre comme tout le monde, une fois adultes, nous avons compris qu’il ne serait jamais question que de prendre la file et de travailler.»
Pierre Renier, Louis-Alexandre Borrel et Jonathan Trampon, étudiants en création littéraire et en philosophie, continuent d’animer l’entretien avec l’auteur.
Pour relire la 1re ou la 2e partie de la rencontre, il vous suffit de cliquer ici ou là.
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