Rencontre avec Mathieu Riboulet

En octobre 2015, Mathieu Riboulet était de passage à la librairie Ombres Blanches pour parler de ses deux derniers ouvrages : Lisières du corpsEntre les deux il n’y a rien.

Mathieu Riboulet

Réalisateur de films de fictions et de documentaires qu’il produit pendant une dizaine d’années avec sa société Spy Films, fondée dans les années 1980, Mathieu Riboulet passe de l’objectif à la plume pour se consacrer à l’écriture.

Bien lui en fait, le voilà revenu avec de nouveaux ouvrages.

Publié depuis 2008 aux éditions Verdiers, avec L‘Amant des morts, suivi en 2010 du roman Avec Bastien, Mathieu Riboulet est accueilli dans cette fameuse maison jaune par Gérard « Bob » Bobillier, le fondateur des éditions Verdiers, il y a de ça 8 huit ans déjà.

Auparavant, c’est Maurice Nadeau (directeur littéraire de collections et de revues et éditeur français) qui publie en 1996 son premier ouvrage: Un sentiment océanique. Paraissent trois autres romans, Mère Biscuit (1999), Quelqu’un s’approche (2000) et Le Regard de la source (Maurice Nadeau, 2003), suite à quoi l’auteur publie quelques ouvrages aux éditions Gallimard.

or-il-parlait-de-son-corps-737x1024 - 2En novembre 2012, son roman Les Œuvres de miséricorde, qui questionne l’héritage des guerres entre la France et l’Allemagne, reçoit le prix Décembre. L’Amant des morts a quant a lui reçu le Prix de l’Estuaire en 2009, ainsi que le prix Thyde Monnider de la SGDL en 2008.

Son dernier roman, Or, il parlait du sanctuaire de son corps est paru en mars 2016 aux éditions Les Inaperçus.

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Rencontre avec Craig Johnson

Jeudi 8 octobre 2015. 18h00.

Profile PhotoCraig Johnson était l’invité d’honneur du Festival international de Toulouse Polar du Sud. La médiathèque José Cabanis a eu le plaisir de l’accueillir pour une rencontre passionnée et chaleureuse dans son grand auditorium.

Le point d’orgue du festival se tenait le week-end suivant, à la Librairie de la Renaissance, sous un chapiteau en extérieur. De nombreuses rencontres et animations ont rythmé cette semaine qui s’est terminée en beauté, rassemblant la soixantaine d’auteurs sous un seul et même chapiteau, concluant cette 7e édition avec brio.

Le romancier au grand chapeau nous a fait part de sa présence de shérif ainsi que de nombreuses anecdotes qu’il avait à nous raconter, mais avant de vous laisser les découvrir, voici une petite présentation de l’auteur pour celles et ceux qui ignoreraient de qui on parle.

Chapiteau à Basso Cambo

Le chapiteau extérieur à Basso-Cambo

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Rencontre avec Thomas H. Cook

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Mercredi 7 octobre 2015. 18h30.

Après un an d’attente, le Festival Toulouse Polar du Sud est revenu une fois de plus à la librairie Ombres Blanches, cette fois-ci pour une rencontre exceptionnelle avec un grand auteur de la littérature policière, Thomas H. Cook !

Policiers, thrillers & romans noirs

Salué comme l’un des plus grands écrivains de roman policier de sa génération, il publie son premier roman Blood Innocents alors qu’il est encore étudiant, disponible chez nous chez Gallimard.

Depuis, il est l’auteur d’une trentaine de romans à succès et a été nominé pas moins de 6 fois par la Crime Writers’ Association (qui s’occupe de récompenser les meilleurs romans policiers et leur décerne un prix) et remporte un Award dans la foulée !

Rencontre avec Thomas H. COOK à Ombres Blanches, dans le cadre du festival 2015 de Toulouse Polars du Sud, animée par Jean-Marc Laherrère.Il reçoit le Prix Edgar Allan Poe du meilleur roman policier en 1996 pour The Chatham school affair, réédité chez nous en poche sous le titre : Au lieu-dit Noir-Étang, et rafle au passage  le Prix du Meilleur Polar des lecteurs de Points en 2013, dont j’ai été membre du jury lecteur.

« Ce sont en général des romans assez intimistes qui se passent dans les secrets des familles. »

Mais avant d’attaquer, voici un petit résumé du dernier roman de Thomas H. Cook :

Le crime de Julian Wells :

Philip Anders, critique littéraire, s’interroge : pourquoi son ami l’écrivain Julian Wells s’est-il tranché les veines dans une barque, au milieu de l’étang de sa propriété des Hamptons ? Le suicide est irréfutable, ses raisons impénétrables.

En enquêtant sur leur passé commun ? un voyage en Argentine du temps de la dictature militaire, au cours duquel leur jolie guide Marisol avait disparu ? mais aussi sur l’œuvre de Julian, hantée par des tueurs aussi abominables qu’Erzsébet Báthory, la Comtesse sanglante, ou Tchikatilo, l’Éventreur rouge de Rostov, Anders est confronté à la part d’ombre de celui qu’il admirait tant.

Et si ce suicide n’était pas le seul crime de Julian Wells ?

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La conversation a été animée par Jean-Marc Laherrère et Benoît Séverac, qui s’est occupé de la traduction en direct. Elle n’est donc pas strictement littérale mais bien vivante et spontanée !

Elle tente de rendre compte des paroles de Thomas Cook aussi fidèlement que possible dans le feu de la discussion et a permis aux personnes non anglophone de l’audience de suivre la conversation afin d’écouter ce grand auteur. Merci à lui !

Pour les plus bilingues d’entre vous, vous pourrez profiter des réponses de Thomas H. Cook en anglais !

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Rencontre avec Antonio Altarriba & Keko

Le mardi 6 octobre 2015, la médiathèque du Grand M accueillait deux auteurs espagnols de bande dessinée, Antonio Altarriba et Keko, pour la promotion de leur dernier ouvrage : Moi, assassin.

Tous deux étaient invités à discuter de leur œuvre dans le cadre du festival international des littératures policières de Toulouse. Ce fut pour eux l’occasion de revenir sur leur parcours et de nous parler du monde de la bande dessinée outre Pyrénées, encore amplement déconsidérée.

L’Art de tuer

Moi, assassin a reçu le Grand prix de la critique ACBD en 2015 (« l’Association des Critiques et journalistes de Bande Dessinée ») et faisait partie la même année de la sélection officielle du Fauve Polar d’Angoulême.

La BD, qui a reçu un accueil plus que favorable de la part du public et des critiques, aborde sur fond historique de nationalisme basque la question du meurtre. Qu’il serve une vengeance ou des revendications politiques et idéologiques : rien ne le justifie. Mais les auteurs posent ici la question de sa gratuité… transformant sa pratique en un véritable art de tuer.

Les auteurs

Antonio Altarriba endosse le rôle du scénariste. Essayiste, Antonio Altarribaromancier, critique, professeur de littérature française et scénariste pour la télé et la BD, il s’est fait connaitre en France par son roman graphique L’art de voler (El arte de volar), illustré par Kim, qui raconte la vie de son père dans l’Espagne en crise du XXe siècle. L’ouvrage avait déjà reçu en 2010 le Prix national de la bande dessinée pour sa qualité.

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Keko festival Vinetas a Coruna

Keko quant à lui s’occupe cette fois des illustrations. Scénariste et dessinateur, il publie d’abord des histoires courtes dans le magazine Madriz et publie un premier album très remarqué : La Isla de los perros (L’île aux chiens). Plusieurs albums, seul ou en collaboration, ont suivi dont les magnifiques Plein les yeux, reprenant l’imagerie des années 50′, et La Protectrice, un ouvrage sublime qui donne une suite à la Tour d’écrou d’Henry James.

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Alexandra Carrasco s’est quant à elle occupée de la traduction française.

Antonio Altarriba y Keko, dibujados por éste último.

Portrait d’Antonio Altarriba et de Keko dessiné par ce dernier.

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Rencontre avec Yves Ravey

Dans le cadre du 7e Festival International des Littératures Policières, organisé par l’association Toulouse Polar du Sud, qui s’est déroulé les 9, 10 et 11 octobre derniers, de nombreuses animations, des débats et des rencontres avec des auteurs étaient organisés.

Le Festival ne s’est pas seulement contenté de sa place sous le chapiteau, installé pour l’occasion à Basso-Cambo à la librairie de la Renaissance, il en a profité pour s’inviter hors les murs, dans divers lieux culturels de la ville.

Et c’est la librairie Ombres Blanches qui a inauguré le festival en accueillant Yves Ravey dans sa grande salle de conférence, le samedi 3 octobre, afin de présenter son nouveau roman : « Sans états d’âme », publié aux Éditions de Minuit.

La rencontre a été animée par Jean-Paul Vormus, président de Toulouse Polars du Sud, dans le cadre du festival.

Après quoi Yves Ravey a répondu aux questions du public.

Chapiteau Basso-Cambo, photo de Christelle Guillaumot

Chapiteau Basso-Cambo

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A a o O – Rencontre

Ce week-end avait lieu un salon d’éditeurs assez particulier, puisqu’il s’agissait du plus Grand Petit salon d’éditeur indépendant de Midi-Pyrénées !

Chez René, bazar littéraire (du nom de René Gouzenne, créateur et fondateur de la Cave Poésie), accueillait vingt éditeurs indépendants et régionaux, l’occasion pour les Toulousains et voyageurs de passages de découvrir poésies, romans et littérature, française comme étrangère !

#8

Au sein de ce bric-à-brac littéraire, où se côtoyaient lectures poétiques et spectacles, l’équipe d’A a O o inaugurait, ce vendredi, la sortie de leur nouveau numéro ! Le tout dans une soirée fantasque et extravagante où s’imposait leur univers. Les auditeurs-lecteurs n’ont eu qu’à ouvrir leurs oreilles et leurs yeux à cette symphonie ambiante et visuelle, une lecturographie sonore ambitieuse… (1)

Cette revue de création artistique et littéraire, présentant des travaux d’images et de textes, prend la relève de Sang d’Encre, publiée de 1998 à 2011, et renouvelle les expériences sensorielles. Portée par une équipe de bénévole, elle renouvelle numéro après numéro, un contenu toujours changeant ! (C’est beau l’indépendance !)

Maëlle, jeune graphiste de la revue, l’une des voix de cette soirée, a accepté de se prêter au jeu et de répondre à mes questions !

[Retour en article sur cette rencontre.]

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